- 5°C la nuit, et oui désert et altitude ça ne pardonne pas. Mais dans l'après-midi il fera plus de 20°C. La mob n’est pas violente, et aujourd'hui il y a 3 cols à passer, et le premier est le plus élevé, 2300m je bats en passant mon record d'altitude en mob. En bas de la descente, la roue arrière se ballade, je démonte sur le bord de la route, et dès que l'on sort du goudron, le sol est mou c'est de la poussière, pas le top pour bricoler. Je réduis le jeu comme je peux, et supprime les garnitures de frein, qui avec le jeu frotte dans la roue et freine la mob. La mob retrouve un peu de niaque, et grimpe les 2 autres cols toute seule.

Je poursuis ma route sur la voie expresse et il pleut, avec le vent de face qui ne c'est pas calmer au contraire. J'arrive au Lac Salé sous un ciel bleu, et me rend à Bonneville Speedway, ici se déroule tout les ans au mois d'Août la semaine de la vitesse, car le Lac Salé offre une surface plate sur des dizaines de kilomètres. Ici on été établi des centaines de records du monde de vitesse en auto et moto. Je me fait donc un petit tour sur la piste. Je fais le plein à la station de Bonneville, là un Monsieur vient me parler, il part puis revient, et me dit qu'il m'invite à manger à la cafétéria de la station, à l'intérieur on retrouve sa femme et son fils, repas mexicain, bien sympa. J'arrive au Nevada, à peine passé la frontière un énorme hôtel casino, et oui Nevada terre de la ville de Las Vegas. Sortit du bled j'arrive dans le désert, je passe un col à plus de 1800 m mais au sommet il fait 20°C. Je recule d'une heure.

Le temps est pas mal ensoleillé mais le thermomètre ne décolle pas, et toujours ce vent de face. En plus je trouve que la mobylette manque de puissance, l'altitude et le vent de face n'arrange rien. Je traverse Salt Lake City, qui me fait regretter les grands espaces sans feu rouge, avec un stop tous les 200 Km et une voiture toutes les demies heures. Je prends la direction, du Lac Salé qui est à 150 Km de la ville. Après plusieurs tentatives à vouloir prendre des routes alternatives, qui se terminent en cul de sac, Je me résigne à prendre la voie expresse seule route conduisant au Lac. A une sortie, je retente ma chance sur une route secondaire mais la route se transforme en piste et ne va pas au bon endroit, elle malmène ma roue arrière, le jeu a augmenté, je démonte ma roue et enfonce un fourreau usagé, qui sert normalement pour l'axe de pédalier, ça diminue l'usure.

Pendant la nuit ça a été la tempête. Le matin, le temps est couvert et il annonce de la neige. Lorsque j'arrive à Pocatello il se met à neiger. Je rentre dans un magasin faire une pause, je ressors, il neige toujours, mais elle ne tient pas au sol. Je reprends la route, le vent de face amplifie la neige. La neige alterne petite averse à grosse, mais elle ne tient pas sur la route,  par compte elle tient sur la mob et moi. A la sortie de Preston ça se gâte sérieusement la neige se déchaîne et les nuages touchent la route. C'est la visibilité la plus pourri que j'ai eu de ma vie. Moi, je me transforme en bonhomme de neige. Je ferais 40km dans ces conditions avant d'arriver à Logan, blanc comme neige et bien gelé.

Je me réveille et me rend compte qu'il a neigé 3cm de neige, faut dire aussi que je suis à 2000m d'altitude. Je prends la route qui n'est pas déneigé, mais la mob voit pas la différence et roule comme si il n'y avait pas de neige. Le vent est toujours là, ça devient usant à conduire à force, il faut lutter pour rouler droit. Le soleil est caché par les nuages donc il ne fait pas bien chaud. Premier arrestation par la police américaine, j'ai le droit à la guirlande de gyrophare et même pour mon plus grand plaisir à un petit coup de sirène. Le policier est sympa, contrôle du passeport, et les petites questions habituelles, "D'où venez-vous?", "Où allez-vous aujourd'hui?", "Où allez vous après?", "Qu'elle est la grosseur du moteur?". Et une petite question qui parait simple, "Ca fait combien de jour que vous êtes au usa?". Le problème c'est que je ne sais pas quelle est la date d'aujourd'hui, je ne sais même pas quels jours on est. Et oui quand on voyage comme ça les jours de la semaine ont peu d'importance, que ça soit mercredi ou dimanche ça change rien pour moi, je roule. Je réfléchi deux secondes et je donne le premier chiffre qui me vient "6" et c'est la bonne réponse, trop fort. Ca se termine par un soyez prudent. Le vent redouble d'effort en fin de journée.

Le matin, il neige j’attends que ça se passe avant de partir. Ensuite, le soleil va me suivre toute la journée, et le vent de face aussi. Le décor est bizarre, des grandes prairies à perte de vue, essentiellement pour l'élevage de bovins, entouré de montagnes enneigées et de rivières. Ca à son charme. Peu d'habitation, principalement des ranchs. Une bonne côte en début d'aprème me fait bien pédaler, la mob devrait la monter toute seule mais le vent de face ne fait pas de cadeau. Dans la descente j'atteins péniblement les 50Km/h au lieu des 70, en fin de journée le vent ce calmera. Dans ces zones désertique de végétation haute ,d'arbre ou de buisson, et clôturé de partout, pas évident de trouver où piquer la tente, 5 sapins qui se battent en duel sur le bord de la route feront l'affaire.

Le vent est toujours là, et il est encore plus fort, je l'ai soit de face soit de côté. Mais bon la mob avance quand même. J'arrive au parc de Yellowstone, là on m'indique une route fermée, les autres sont praticables avec des pneus neige, la Rangers me demande si j'ai des pneus neige, je ne pense pas que ça existe pour mob. Et elle me dit que la sortie Sud est enneigée. Je rentre quand même, en sachant que je devrais faire demi-tour pour pouvoir poursuivre ma route vers Salt Lake city. Je me rends donc à Hot Spring Mamouth, qui est mine de rien à 2000m d'altitude, mais ici pas de neige, le décor est chaotique on a l'impression qu'une bombe y est tombée. Les wapitis se promènent librement et non pas l'air d'avoir peur de l'Homme. Je rebrousse donc chemin, et dans l'après midi je franchi le cap des 27280km, mon ancien record est battu. Il m'aura fallu moins de 6 mois pour effectuer cette distance, là où j'avais mis 8 mois et demi lors de mon premier voyage, et oui on n’arrête pas le progrès.

En fin d'après-midi, je suis de retour à Livingston, mon phare refuse de marcher, et la nuit tombe, je suis bloqué, donc retour au motel. De toute façon une bonne nuit de sommeil me fera pas de mal et en plus c'est un grand jour, un record vient de tomber ça se fête.

Le matin petite gelé blanche et -3C la routine. Je range mon campement sort la mob de là où je l’avais cache, reviens sur la route, quand je veux pousser la mob pour la démarrer, mes chaussures ont un petit problème d'adhérence, et oui il y a du verglas, une fine couche, je regarde le thermomètre il indique +1C, je prends la route quand même en roulant dans les traces des voitures et ça le fait. Après une bonne trentaine de kilomètres de cote, avec un vent de face qui me projette la neige des arbres en pleine figure, on a l’impression qu'il neige. J'arrive au sommet d'un col qui mine de rien est à plus de 2240m d'altitude, sans m'en rendre compte je viens de battre mon record d'altitude qui était de 2005m, établit dans les Alpes. Bon ici l'inclinaison de la route n’a rien à voir elle ne dépasse pas 7% et si je n’avais pas eu le vent de face la mob l'aurai monté toute seule, sans que j'ai besoin de la relancer en pédalant. Là j'ai monté le col d'une traite en 1h alors qu'il m'avait fallu 6h dans les Alpes pour aller moins haut. Je passe devant la station de ski qui est fermée, pourtant il y a largement assez de neige pour faire du ski, le vent ne faiblira pas tout au long de la journée. Je fais le plein à une petit pompe dans un petit bled, le monsieur est très sympa, on discute un peu. Je roule sur un plateau, avec très peu de végétation, le vent s’en donne à cœur joie. Je suis sûr que je suis au USA, je ne compte plus les drapeaux américains, il y en a partout. J'arrive à Livingston, fait des courses là un monsieur vient me parler sur le parking, comme au Canada, on discute puis il me donne 5$. Le temps se gâte, je consulte la météo, vent violent et pluie pour cette nuit. Je me prends un motel, il faut que je me repose, depuis que j'ai eu mon accident, je suis crevé et je n’arrive pas à récupérer, je ne sais pas si c'est à cause de l'accident, où des jours glaciales qui ont précédé où les deux. En tous cas mon corps me fait comprendre que je lui en ai demandé un peu trop. Mais bon le moral et le mental sont au top, le corps est obligé de suivre. C'est un comble quand même pour un mec qui est en vacances depuis 6 mois d'être crevé lol.

J'arrive à la frontière le soleil est revenu. Côté canadien pas de poste de douane pour sortir, j'arrive directement à la frontière des USA. J'ai choisi exprès un petit poste frontière, c'est plus tranquille. Je suis accueilli par deux douaniers, et bizarrement il y en a un qui est blanc et vieux et l'autre est jeune et noir. La loi américaine oblige la parité, peut-être même jusqu'au poste frontière. Car le poste frontière est vraiment petit. Il se résume à une petite maison et deux douaniers. Quand j'arrive il me pose la question qu'on me pose à chaque frontières, "Où allez-vous?" question que je trouve ultra débile, si je me pointe à la frontière américaine ce n’est pas pour aller en Chine. Ensuite, ils examinent un peu la mob, ils sont sur le cul, puis il me demande où je vais exactement au USA, je sors mon parcours ça va plus vite pour expliquer et là ça les achèvent. On rentre dans le poste il me pose 2-3 questions, dont une « Etes vous un criminel ?» ou « Avez vous était arrêter pour un crime ? », je ne peux pas m'empêcher de répondre en riant. Il me prenne les empruntes digitales, une petite photo, et oui il fiche tous ceux qui rentre au USA. Le vieux douanier se demande comment j'arrive à financer de tels voyages, il a du mal à croire que je suis technicien en électronique. Avant de partir, il photocopie mon parcours et là ce n'est pas pour les archives américaines, c'est pour montrer au collègue de boulot. Le passage sera fait en moins de 30min. Et me voila aux USA pays de Mickey du Mac Do et de la route 66.

Lorsque j'arrive à Havre, je vais dans une galerie marchande pour retirer mes premiers dollars US. Quand je retourne à ma mob une famille vient à ma rencontre et me questionne, puis ils me prennent en photo devant ma mob. Je décide de m'arrêter là aujourd'hui pour faire le point.

Il a plu toute la nuit et il va pleuvoir quasiment toute la journée. Une fois rendu sur la route qui conduit à la frontière c'est plus que désert. Pas d'habitation, pas d'arbre, ni de buisson, que des pâturages. Puis j'arrive dans le parc de Cypress Hill. L'oasis dans le désert. Je monte à plus de 1300m. Là il reste de la neige, il y a des arbres partout puis au sommet un brouillard à couper au couteau. Il disparaîtra en bas. Et là je retrouve le désert, un panneau annonce qu'il n'y a aucune habitation avant 100km. C'est vraiment un "no mans land". Je rentre dans un champ et m'éloigne de la route pour piquer le campement.

Je rouvre le moteur, le remonte et le moteur ne force plus il tourne nettement mieux. Le soir les ouvriers du pipe-line me réinvite à l'apéro et ils ont invité un collègue Québécois. Il me parle plus en détail de leur travail.

Suite du break mécanique, je remonte le moteur, je change le kit chaîne, j'adapte la poignée d'accélérateur, je change les fourreaux de pédaliers, et je modifie mon montage dans le moyeu de la roue arrière pour diminuer le jeu. Je testes la mob, ça ne me plaît pas, le moteur est dur,il va falloir rouvrir. Le soir, je suis invité par des ouvriers qui bossent sur de pipe-line. Bonne petite soirée.

Nuit plus chaudes, je poursuis ma route dans la plaine, et heureusement que c'est plat car la mob commence à manquer de puissance, et le coupable est vite trouvé, la calamine, j'arrive à Brook en début d'aprème, et décide de faire un break mécanique. J'ouvre le moteur, avec une température de 25 °C, verdict la sortie d'échappement est bouchée de moitié par la calamine, les roulements de vilebrequin commence à avoir du jeu, donc pendant que j'y suis je les change.

Une bonne gelée blanche m'accueille le matin. Avant de partir, je retends ma chaîne qui est archi-morte, il va falloir absolument en trouver une. Le ciel bleu est présent, la température grimpe petit à petit, pour dépasser les 10°C, j'arrive à Strathmone, mais pas de magasin de moto, je poursuis et arrive à Drumheller pays du dinosaure. Et m'arrête à la première boutique moto que je trouve, et là, miracle ils ont une chaîne, un peu plus large mais ça devrait marcher, je demande des roulements pour ma roue arrière, il m'indique un magasin où je trouverai mon bonheur, puis pour finir il appelle le magasin en question pour qui nous les livrent, en attendant je lui parle de mon problème de poignée d'accélérateur, il fouille dans ces cartons et me sort une poignée d'accélérateur de moto cross, je devrais réussir à me débrouiller avec ça, en plus il me la donne, avec un t-shirt à l'effigie de son magasin. Puis je vais visiter l'un des plus grands musées au monde consacré aux faucilles de dinosaures.

Les gouttières crachent l'eau de la neige fondue, le soleil est là, mais je sais que je me dirige vers le temps gris. Dans mon rétro j'ai les Rocheuses enneigés. Le soleil disparait vite, et les températures chutent. Je roule dans la plaine enneigée. Dans l'après midi le soleil revient. Ma poignée d'accélérateur rend définitivement l 'âme, mon bricolage aura quand même tenu 6000 Km. Comme d'habitude je suis au milieu de nul part, faut trouver une solution, je branche l'accélérateur sur la commande de décompresseur, et sert un écrou sur le câble de décompresseur pour pouvoir l'actionner, et ça repart.

-4C quand je sors ça va, toujours ciel bleu mais il y a du vent. Quand j'arrive à la mob, il y a une auréole en dessous et ce n'est pas de la neige fondu. J'ai oublié de fermer l'essence et l'essence a commencé à geler dans le tuyau l'écartant et l'essence à suinter. Je change la durite et me rend compte que mon câble de starter est en train de couper, j'en profite pour le changer.

Je prends la route avec le vent de face. J'arrive au sommet du dernier col qui marque la fin de la Colombie Britannique et des Rocheuses, me voila de retour en Alberta et là une fois le sommet passé le vent se déchaîne violement et à ma grande surprise tout est blanc il y a plus de neige dans la plaine que dans la montagne. Le ciel bleu a disparu, c'est un ciel bas et gris qui m'accueil. Il se met à neiger enfin je dirais que c'est plus du givre. Ma visière givre, je vois plus rien je l'ouvre et c'est au tour de mes lunettes de givrer. Je m'arrête, dégivre tous ça, repart et frotte ma visière toutes les 30 secondes pour limiter le dépôt. Je m'arrête plusieurs fois pour bien la nettoyer. Plus je roule plus je me transforme en glaçon, mon blouson est tout givré, les gants et le pantalon suivent en plus ça circule dur. J'arrive à Pincher creek, rentre dans un magasin pour me réchauffer. Je suis recouvert de givre. Une forte douleur se déclare à mes genoux. La position crispée sur la mob pendant 80 km et le choc thermique ils n'ont pas apprécié. Je ressors les nuages sont encore plus bas, la prochaine ville est à 50km, je décide de pas prendre le risque et de m'arrêter là pour aujourd’hui. Les jours prochains devraient être meilleurs.

Nuit glacial, avec -15C et encore je suis sur qu'il a fait moins mais je n’ai pas eu le courage de sortir ma tête du sac de couchage pour regarder le thermomètre. Là on atteint les limites de mon équipement. J'ai  réellement pu dormir qu'en début de nuit, après la température dans le sac de couchage est trop faible pour permettre de dormir, c'est plus de la survie. Le matin tout est gelé même le dessus de mon bonnet que j'avais sur la tête pendant la nuit. Je n’ai pas le droit de boire que se soit l’eau où le jus d'orange c’est des blocs de glaces, la toile de tente est devenue du carton. La mob est givrée, je peux vous dire que ça ne démarre pas au quart de tour après une nuit pareille. J'arrive à Cranbrook je me fais littéralement défigurer par les clients à la station service avec ma mob givrée. Je vais acheter de nouvelles chaussures plus chaudes, 2 personnes me demanderont si il fait pas trop froid pour rouler en moto. J'ai toujours ce grand ciel bleu mais les températures dépassent difficilement le 0. J'ai toujours des douleurs aux genoux et au bras gauche, le froid quotidien et ces nuits pas récupératrices n'arrange pas. Il y a qu'une solution du repos bien au chaud. Je m'arrête à Sparwood où il a été assemblé le plus gros camion au monde. Je regard la météo et là c'est sûr j'attire le temps pourri, je suis dans la région où il fait le plus froid du Canada, même dans le grand nord il fait plus chaud. Les températures sont vraiment froides pour la saison, il annonce 15C dans deux jours à l'endroit où je me trouve actuellement et 20C dans trois jours. Mais pour demain il annonce 1C.

Nuit nettement moins fraîche avec un petit -1C. Toujours ciel bleu mais toujours froid, en plus un fort vent de face souffle, je prends le ferry pour traversé le lac Kootenay, décor super, au bleu avec montagne enneigé. Sur le ferry je me fais questionner par plusieurs personnes la routine. Je longe ensuite le lac, au bord duquel je mange. Je change de fuseau horaire, j'avance de 1h. J'arrive dans une vallée où il ya pas mal de neige sur le bas côté, sur la route il y a une pellicule blanche, et j'ai froid, le froid est saisissant. Pourtant le thermomètre affiche -4C, pas si froid que ça, le vent s'amplifie largement, enfin avec -4C à 19h, la nuit s'annonce chaude!

Nuit très froide, j'ai battu mon record avec -13C, il y a même de la glace sur la moustiquaire. Ciel bleu, avant de prendre la route je redresse ma béquille qui s'affaisse, et je renforce mon garde boue avant qu'il ne fissure, la mob vieillie sérieusement, faut dire aussi qu'elle a 25 000 Km, je pense que passer 20 000 Km pour une mob c'est comme passer 300 000Km pour une voiture ou 100 ans pour un Homme. De 8h à 9h la température passe de -11C à 6C au soleil car à l'ombre c'est - 4C, quand je roule et que je passe du soleil à l’ombre je perds 10C en quelques secondes, mes articulations malmenées il y a quelques jours n'apprécie pas trop le traitement. Les décors sont sympas je longe plusieurs lacs bordés de montagnes aux sommets enneigés.

J'ai moins mal aux genoux je reprends la route. Ciel bleu tout la journée mais le thermomètre dépassera difficilement les 10C. En plus un vent de face souffle. Je longe le lac Okanogan et sa super couleur bleu, depuis que je suis revenu à la civilisation je me suis mis à la recherche d'une chaîne de transmission, pour l'instant sans succès. A 17h il fait 5C, puis la route monte et la température passe d'un coup à -4C, une bonne côte je suis obligé de pédaler, les genoux ne sont pas trop d'accord. Il y a de la neige sur le bas côté.